Maroc, Mauritanie, Senegal, Burkina Faso, Mali du 3 janvier au 11 février 2001
mercredi 3 janvier
Dominique passe me prendre à 7h du mat avec la 504 break , il fait encore nuit, nous passons la frontière espagnole et conduisons sous la pluie jusqu'à 200 km au sud de Madrid. En cours de route, la voiture chauffe, nous perdons un essuie-glace et Domi doit redémarrer la voiture au tournevis, bonne entrée en matière.
voila approximativement le parcours que nous effectuerons
jeudi 4 janvier
nous roulons jusqu'à Malaga, suivons la côte très habitée qui contourne Gibraltar, prenons le bateau à Algesiras, faisons quelques achats à Ceuta ( détaxé ) . Nous poursuivons par une route sinueuse puis l'autoroute jusqu'à Moulay Bousselham
Ci dessus , le lagon visible depuis notre hôtel
vendredi 5 janvier
nous partons pour Rabat pour l'obtention du visa mauritanien mais nous arrivons trop tard car ils ferment à 10H. Nous roulons ensuite jusqu'à Marrakech que nous contournons dans le but de trouver le camping que Domi connaît mais sans succès et ne nous arrêtons même pas ; nous finissons à Essaouira.
samedi 6 janvier
Le temps n'est toujours pas réjouissant après une tempête nocturne, il pleut fort mais nous ne sommes pas venu pour la bronzette.
Nous subissons quelques contrôles en route dans de jolis paysages et en se faisant dépasser par des véhicules du " Dakar ". Après 13h de bagnole nous couchons à Laayoune.
en garant la 504, nous avons failli mettre une roue dans un trou d'égouts
dimanche 7 janvier
nous rencontrons quelques français à Dakhla, Jacques, James et Irena, son amie albanaise
lundi 8 janvier
corvée de paperasse dès 8h chez la police sureté puis l'armée et enfin la douane
mardi 9 janvier
nous arrivons à 10h au poste après avoir déjeuner de pains bagnats concoctés par Jacques pour préparer le convoi entouré de militaires marocains
Nous partons à 15h et arrivons au camp où nous montons notre tente vers 20h. Nous sommes en compagnie de véhicules du " Dakar " dont les mécanos s'affairent même la nuit !
En route un véhicule 4x4 a essayé d'empêcher une estafette de le doubler et le passager de celle ci a sorti un marteau pour lui casser le parebrise au passage.
mercredi 10 janvier
lever 6h, toujours en convoi, nous atteignons la frontière avec la Mauritanie puis arrivons à Nouadhibou après 40km de piste . Le soir nous dinons de calamars et gambas chez "Ba" à la "tour d'argent" !!
jeudi 11, vendredi 12 janvier
lever tardif, démontage et lavage du radiateur de la voiture et de notre linge
samedi 13 janvier
lever 8h, attente à la gare, chargement du véhicule et fixation des autos avec des fils de fer.
vrai départ du train du désert à 18h
dimanche 14 janvier
après avoir passé la nuit dans l'auto sur le wagon, nous arrivons à 5h du mat à Choum mais aucun engin pour descendre les véhicules des plateformes.
Nous formons un groupe et allons voir le chef de gare puis la police...le ton monte.
Vers 16h nous formons à nouveau un groupe dételons 2 wagons et les poussons pour accéder aux voitures mais la première qui bloque tout est fermée et appartient à un mauritanien qui est parti se promener. Vers 18h une loco arrive et nous récupérons les véhicules.
lundi 15
nous partons accompagnés de la famille groseille ( ci-dessus ).
Ils crèvent, s'ensablent et perdent le pot d'échappement.
Nous arrivons vers 12h à Atar par une belle piste, allons à Azoughit pour se doucher avant d'aller retrouver les filles à l'aéroport. Nous faisons ensuite ressouder notre pot d'échappement ( nous aussi ), buvons le thé chez le fils du colonel et rentrons au camping diner avec un curé lyonnais !!
mardi 16 janvier
longue route droite et désertique de 440 km jusqu'à Nouakchott
Arrivée en soirée chez Sylvie ( absente ) et Sébastien, son neveu et Savio
mercredi 17 janvier
2ème démontage et nettoyage du radiateur puis recherche et achat de nouveaux amortisseurs après d'âpres négociations.
jeudi 18 janvier
Départ pour le Sénégal . A l'arrivée nous devons payer pour passer un pont puis la police. Arrive ensuite un autre flic qui veut 100 francs et nous fait poireauter une heure devant notre refus.
Christine l'engueule et se fait engueuler à son tour. Nous pouvons passer la frontière sauf Christine . Anne Marie va parlementer , nous payons , passons puis attendons 2h pour s'assurer ( une assurance nécessaire dans le pays pour éviter bien des ennuis ) et payons donc encore ( c'est quoi ce pays )
A l'entrée de St Louis, un flic nous arrête vérifie tout, extincteurs, triangles, assurance, auto bilan !!!! Il veut immobiliser le véhicule car nous ne filons pas de bakchich mais cela s'arrange ( quelle arrivée )
vendredi 19 janvier
démontage des plaquettes de frein et réparation de la serrure du coffre, promenade dans
St Louis et sur la plage très animée par les pêcheurs
samedi 20 janvier
Quand on entre au Sénégal avec son propre véhicule, on dispose de quelques jours pour ressortir sauf si l'on prolonge le " passavant ", ce que Domi et moi essayons de faire sans succès . En ville nous croisons Nicole et Gérard dont nous avions fait connaissance l'an passé puis nous faisons demi tour mais un flic nous arrête .
_"Papiers, vous avez commis une effraction" dit il, " vous n'avez pas fait le tour du rond point"
_ Je lui réponds " j'ai déjà pris un taxi et il a fait comme moi "
_ " Ah oui" me répond il " ils font cela quand je ne suis pas la, mais jamais quand ils me voient"
" vous avez commis une effraction et vous devez me suivre au commissariat payer une amende de 60 F où alors nous pouvons nous arranger, vous me donnez 40 F et c'est fini "
_ " Ou la la, nous n'avons pas d'argent, rétorquons nous.
- " bon 20F suffiront " dit il
_ Je lui dis alors " nous vous donnons 10F et comme nous allons repasser vous gagnerez certainement 10F de plus à chaque fois" ...rires
_ " non non dit il vous me donnez 20F et vous pourrez faire autant d'effractions que vous le désirez" ...Rires
Top dans la main pour 10F
N'ayant pas de monnaie, nous proposons de revenir payer plus tard mais "vous ne me reconnaitrez pas " dit il . Si si assurons nous.
_ "Non, je veux mes 10 F et d'ailleurs, ce n'est pas assez"
- " un marché est un marché lui dis je en essayant de récupérer mon permis mais il le sert fort.
Bref je paye 10F pendant que Domi se fait engueuler par une marchande de cacahuètes.
dimanche 21 janvier
balade et changement des amortisseurs
il y a des pauses calmes dans le folklore de l'Afrique
lundi 22 janvier
nous obtenons une prolongation nécessaire du "passavant" et nous longeons le fleuve Sénégal en direction du Mali
mardi 23
après un arrêt au bord du fleuve à Bakel, nous arrivons à la frontière avec le Mali au milieu des baobabs
mercredi 24 janvier
après une nuit de camping nous suivons la piste, déjeunons à Kayes
( 100 km en 3 heures ) puis longeons le fleuve jusqu'au Fort de Médène avant de camper près du fleuve aux chutes de Félou
jeudi 25 janvier
magnifique piste jusqu'à Bafoulabe puis nous passons le bac
vendredi 26 janvier
nous passons le fleuve sur un pont utilisé par le train et nous coinçons la 504 alors que le train arrive mais en poussant la voiture se décide et cela passe. Le soir nous arrivons à Kita
samedi 27 janvier
en route vers Bamako, nous faisons une halte dans un grand marché typique, la piste est défoncée. Nous continuons jusqu'au village de Sangaré à côté du barrage de Sélingué.
Le soir nous finissons dans un hôtel de passe pas terrible mais lavé et désinfecté mais le soir dans le restau chic du coin, nous négocions le prix de bungalows équipés d'eau chaude et clim pour 2 nuits.
diplôme de contrôleur sur les marchés
dimanche 28 janvier
nettoyage de la voiture, du linge, de la vaisselle, réparation de la fuite de gasoil au réservoir.
Retour chez Roland qui nous donne plein de tuyaux. Le soir nous dînons chez un autre français, Robert, âgé de 76 ans
lundi 29 janvier
nous passons la ville de Sikasso avant de camper près de cascades
mardi 30 janvier
passage au Burkina Faso qui nous parait plus propre, mieux entretenu que son voisin et les autorités plus cools. Nous arrivons dans la grande ville polluée ( relativement ) de Bobo ( Bobo-Dioulasso ) via Banfara
mercredi 31 janvier
balade dans Bobo , pleins d'emmerdeurs. Ensuite nous allons voir des poissons chats ( sacrés ) géants auxquels on jette de la volaille pour amadouer les esprits . Nous allons ensuite au cabaret, lieu de musiciens, le public danse, boit, au milieu de gamelles qui chauffent , des enfants et de la basse-cour.
jeudi 1 février
nous quittons Bobo pour le campement " Kaicedra " sur la Volta noire , calme, reposant au milieu d'oiseaux, biches et éléphants
vendredi 2 février
départ pour Ouaga ( Ouagadougou ) , nous faisons une halte chez des amis burkinabés à Anne Marie et Domi, puis nous allons à l'hôtel. Le soir, ils sortent avec Christine écouter des " voix de femmes " Je me fais dévorer dans cet hôtel bruyant et au retour Christine est malade toute la nuit
samedi 3 février
au petit déj, on croise Catherine ( Dejoux ) , nous allons ensuite chez les amis burkinabés ( Christine part vomir ) et rencontrons un type avec qui nous concluons la vente de la 504 et lui donnons rendez vous mardi. Nous partons pour Kongussi retrouver Hervé , girondin installé au Burkina . Il vit avec Judith
la forêt a disparu
dimanche 4 février
montage du toit d'une case par les villageois, puis visite d'un marché voisin où les autochtones n'ont vus que très peu de blancs . Tout le monde nous regarde, nous observe, nous suit.
Pas mal de types bourrés, retour.
Hervé nous raconte que des gens se font attaquer jusqu'au village, que des meurtres existent ...
lundi 5 février
Hervé nous fait visiter le village, forgerons, menuisiers...
mardi 6 février
adieux au village et départ pour Ouaga, nuit chez Marie Louise et Joseph mais l'acheteur présumé de la 504 ne vient pas
mercredi 7 février
nous repartons au nord vers le Mali plus sympa. Koro est une ville agréable, puis on continue par une piste difficile jusqu'à Bankass
station à essence en cours de route
jeudi 8 février
nous vendons la 504 pour 5000F, les acheteurs nous emmènent jusqu'à Sévaré d'où nous prenons un bus jusqu'à Douentza et y couchons sous une tente berbère
vendredi 9 février
départ matinal en bus pour Gao. Après une arrivée majestueuse sur le fleuve Niger que nous franchissons sur un bac, nous finissons notre parcours sur une charrette tirée par des ânes.
samedi 10, dimanche 11 février
deux jours cools avant de prendre l'avion retour
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